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Les travaux sur une couverture amiantée nécessitent une protection respiratoire forte. C’est le plus important dans la longue liste des EPI (équipement de protection individuelle) nécessaires. En tous les cas, les texte de loi précisent bien les choses. Vous trouverez ici les éléments sur la Sous-section 4 sur légifrance.

En sous-section 4, le choix du masque est primordial pour garantir la sécurité des opérateurs exposés aux fibres d’amiante. Et c’est la situation et les mesures de cette situation qui va définir la typologie du masque à porter.

Pourquoi utiliser un masque lors d’une intervention SS4 ?

Question bête, mais nécessaire : car bien comprendre pourquoi, c’est surtout comprendre pourquoi il y a différents modèles et pourquoi il est nécessaire d’appliquer le bon.

L’exposition à l’amiante présente des risques graves pour la santé, notamment des maladies respiratoires comme l’asbestose ou des cancers. Lors d’une intervention en sous-section 4 (SS4), il est obligatoire de porter un masque afin de limiter l’inhalation des fibres dangereuses.

Les niveaux d’empoussièrement définis par la réglementation

Le choix d’un masque dépend du niveau d’empoussièrement sur le chantier. La réglementation distingue trois niveaux :

  • Niveau 1 : inférieur à 100 fibres par litre d’air.
  • Niveau 2 : compris entre 100 et 6 000 fibres par litre d’air.
  • Niveau 3 : supérieur à 6 000 fibres par litre d’air.

Ces niveaux permettent de définir les équipements de protection adaptés à chaque situation.

Les différents types de masques utilisés en sous-section 4

Les masques jetables FFP3

Les masques FFP3 sont des appareils filtrants jetables. Ils offrent un haut niveau de protection contre les particules solides et liquides toxiques. Ils filtrent au minimum 99 % des particules en suspension. Ce type de masque est adapté aux interventions de courte durée et aux chantiers à faible empoussièrement (niveau 1).

Les demi-masques à cartouches P3

Les demi-masques à cartouches réutilisables sont équipés de filtres P3. Ils garantissent une protection efficace contre les poussières d’amiante. Leur utilisation est conseillée pour les travaux de moyenne durée ou lorsque le niveau d’empoussièrement atteint le niveau 2.

Les masques complets à cartouches P3

Les masques intégraux protègent à la fois les voies respiratoires et les yeux. Ils sont recommandés en cas d’empoussièrement élevé ou lors d’interventions prolongées. Leur étanchéité est supérieure à celle des demi-masques, offrant une sécurité optimale aux opérateurs.

Les appareils à ventilation assistée (PAPR)

Ces systèmes motorisés facilitent la respiration en apportant un flux constant d’air filtré à l’utilisateur. Ils sont particulièrement adaptés aux longues interventions ou aux environnements chauds. Les PAPR sont souvent utilisés en niveau 2 et 3 d’empoussièrement.

Les systèmes à adduction d’air

Ces appareils fournissent de l’air respirable provenant d’une source extérieure au chantier. Bien que plus contraignants à mettre en œuvre, ils assurent une protection maximale. Ils sont généralement réservés aux zones à très haut risque, et plus fréquents en sous-section 3. Cependant, ils peuvent être requis en SS4 si le niveau d’empoussièrement l’exige.

Critères pour bien choisir son masque de protection

  • Le niveau d’empoussièrement identifié par l’évaluation des risques.
  • La durée de l’intervention sur la couverture amiantée.
  • Le besoin de confort et de mobilité selon la tâche à réaliser.

Il est également impératif de suivre les recommandations du médecin du travail. Les masques doivent être ajustés correctement pour assurer leur étanchéité (fit test).

Les bonnes pratiques lors de l’utilisation d’un masque en SS4

  • Mettre en place le masque avant d’entrer en zone contaminée.
  • Vérifier l’étanchéité avant chaque utilisation.
  • Respecter les durées d’utilisation des filtres.
  • Nettoyer et entretenir les équipements après chaque intervention.

Les travaux en sous-section 4 sur des couvertures amiantées nécessitent une sélection rigoureuse des masques de protection respiratoire. Adapter le choix de l’équipement au niveau de risque permet de garantir la sécurité des intervenants tout au long du chantier.